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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

LXVIII

À MAX KLINGER

Coblentz, lundi [11 juin 1883].[1]
Cher jeune Maître,

Je trouve votre complaisante et longue lettre en revenant de Cologne, où j’ai visité deux expositions (dont un musée). Je suis content d’avoir vu là la Vergiftet de G. Max, que je n’aimais pas jusqu’ici, ne la jugeant que par deux ou trois têtes fades, une entre autres chez Gurlitt. Je voulais citer dans mon Salon Fischer, Œder, etc., qui m’avaient paru pas sans valeur, mais j’ai vu de leurs toiles à Cologne, c’est toujours la même chose. C’est trop bête, n’est-ce pas ?

J’ai passé une semaine à Berlin. Je croyais que

  1. Cette lettre, ainsi que les trois autres adressées au même Max Klinger, furent publiées peu après la mort de Laforgue dans la Cravache parisienne du 8 septembre 1888, et, en allemand, en tête de la traduction des Moralités légendaires par Paul Wiegler. « Sagenhafte Sinnspiele ». Stuttgart, 1905.