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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

de désespérer de mon livre chez Quantin après les promesses de Malherbe, j’aurai de l’argent de ce côté-là. Or vous avez en Rzewuski une relation facile à la détente ; eh bien ! ce n’est pas un emprunt falot que je voudrais faire auprès de lui, mais un emprunt qui serait effacé dès que j’aurais touché chez de Malherbe, ou, en cas de malheur, j’essaierai chez Lemerre. Ce serait 350 à peu près dont j’aurais besoin.

J’ai attendu jusqu’à aujourd’hui pour vous remercier (répondre à) votre longue lettre de l’autre soir, longue, et comme toutes nos rencontres serviable.

Comment est-il possible que vous donniez huit heures de leçons par jour ? Je me rappelle encore ce soir d’automne où nous vous avons accompagné jusqu’à Passy, avec Kahn. J’espère que si une de vos leçons vous amenait par ici vous monteriez chaque fois vous reposer (nous n’avons plus de lait l’après-midi, mais toujours du fruit).

Avouez un peu que l’article pour Rzewuski est une petite comédie arrangée ; si vraiment c’est vrai je m’en acquitterai, comme de toute autre besogne, consciencieusement.

Quant à la campagne… Perreau est venu et nous a ébloui ; mais, hélas, il faut compter sur si peu.