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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

CXLIV

À TEODOR DE WYZEWA

Mercredi [13 juillet 1887][1].
Mon cher Ami,

Merci d’avoir pris à cœur ma situation. Elle ne fut heureusement que d’un jour et une nuit.

Fénéon vint et surgit, toujours froid comme la statue du Commandeur (que le nom lui en reste !). Un usurier (un débutant) a fait l’affaire.

Je vous en souhaite autant — toutes les courses hier — (et aujourd’hui veille de départ : mon frère, etc…) m’ont empêché d’aller vous voir au Vintimille ou au Café — mais nous n’en sommes pas là ?

Au revoir — et mes amitiés à Dujardin.

Poignée de main dévouée, je vous prie.

Votre
Jules Laforgue.
  1. Par une erreur d’impression ce billet avait été daté 1886 dans le numéro de mai des Entretiens Idéalistes où il fut d’abord publié.