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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

mon article du Figaro). Marcade[1], interpellé depuis des semaines, m’a répondu : « Attendez donc. Nous ne pouvons pas publier tous nos articles à sensation coup sur coup. »

Quant à mon livre sur Berlin, j’ai un éditeur. On me l’a trouvé. Je ne l’ai jamais vu. La chose est conclue, seulement mon manuscrit est encore assez loin d’être prêt à être remis.

J’attends chaque jour un lendemain tolérable où je puisse arriver chez vous assez calme et non pas capable uniquement de répondre à votre conversation par des quintes de toux inextinguibles, ce qui est triste et parfois même pas beau.

Inutile de dire que je n’ai été ni au Salon, ni à Millet, ni à l’Exposition Internationale. C’est un peu avant midi, n’est-ce pas et non plus à 11 h., qu’on a chance de vous trouver ?

Souhaitez-moi un jour un peu tiède et même une série indéfinie.

Au revoir.

Votre tant reconnaissant,

Jules Laforgue.
  1. Qui s’occupait du supplément littéraire du Figaro.