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LETTRES 1883-1887

CXXXVII

À CHARLES EPHRUSSI

Lundi 2 mai 1887.
Cher Monsieur Ephrussi,

Il y a longtemps que je voulais aller vous remercier de vive voix. Lundi, quoique dans un état d’extrême faiblesse, je suis allé jusqu’à chez vous, vous n’y étiez pas. Je voulais venir ce matin ; hélas, pas le courage de sortir. J’aurais tenu à m’excuser des conséquences du retard dans la publication de mon article du Figaro. Mais ce n’est qu’un retard.

Avant de partir, Bourget m’a donné une lettre pour le docteur Robin, son médecin. Il me soigne très bien. Et, à part mon état de faiblesse, je vais bien mieux.

Au premier jour de force, j’irai vous voir et vous remercier.

Votre dévoué
Jules Laforgue.