Page:Laforgue - Œuvres complètes, t5, 1925.djvu/138

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
132
ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

venu, la première idée, à la fête de l’inauguration du lion de Belfort, carrefour de l’Observatoire[1].

J’ai mis besoin de vivre au lieu de besoin d’aimer — ça dit aussi savoir, etc.

Et puis tu me laisses insister sur mon cher humour de pierrot, mes formules sur la femme (dans les Voix sous le figuier boudhique, etc.), et mes rythmes et rimes absolument inédits, ce qu’il n’y a pas eu depuis quinze ans, nulle part, sauf en Verlaine un peu.

Puis j’ai enlevé la citation que tu faisais, elle est trop lâchée et sans autre curiosité que comme cul-de-lampe à toute la pièce même. J’ai cité des choses typiques :

1o Ô Robe, etc… comme tenue boudhiste et curiosité de façon de dire ;

2o Nature, comme refrain, comble du mal rimé sans façon, mais trouvé ;

3o Ah ! ah ! comme petits vers drôles et typiques de nombre en ce sens dans le volume ;

4o Vous verrez, type sentimental, et panaché d’images, violet, deuil, couleur locale (rime étale !) — yeux, vases d’Élection, et vase des Danaïdes ;

  1. Le 20 septembre 1880.