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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

ment dans les choses déjà corrigées (celles-là ont été revues et parfois modifiées). Les épreuves que tu vois ne sont rien à côté de celles que je renvoie à Vanier et j’en suis bien soulagé. Par exemple, celles des Formalités nuptiales, dont tu me parles ; j’ai mis angle comme on dit dans le rayon (pas géométriquement ni topographiquement), mais jet comme d’une lanterne sourde de voleur. Je crois qu’on peut garder angle : cercle ferait les vers impossiblement faux d’ailleurs.

Kahn m’a écrit une lettre très drôle, un peu pompette. Ça sentait vraiment l’escapade. Kahn et le mois de mai, quel couple !

Je crois que nous serons lundi soir à Bade (toujours Villa Mesmer). Il faut que j’y vienne à bout de mon premier roman : Saison (ça s’appelle ainsi jusqu’à présent). J’ai aussi un gd article pour la Gazette. Et le reste !

Je viens de voir l’article du Journal des Savants, où l’on parle du « jeune savant ».

Sais-tu du nouveau ? As-tu des conjectures sur ce qui se passe dans les hautes sphères de l’administration éditoriale sise en l’encéphale de Vanier ? T’a-t-il jamais dit une date pour la livraison du volume ? As-tu vu les épreuves telles que je les ai renvoyées ? — Elles sont un peu délicates, surtout