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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

revue bleue de Genève)[1] quelque chose sur votre Dürer (numéro d’août).

Je ne perds pas de vue ma chronique. Puis-je vous envoyer comme première chronique (vous la recevriez avant le 15 décembre) un article avec extraits (six à huit pages, petit texte) sur la fameuse brochure de M. Treu : Sollen wir, etc.

Je l’ai entièrement traduite depuis des mois. Comme vous le pensiez, une traduction in extenso déborderait la Gazette. Un article ira donc ? Les abonnés seront ainsi mis à peu de frais au courant de la question de la polychromie en sculpture.

J’ai retrouvé ici un lieutenant de hussards (comte Hohenthal) parent du peintre Hébert, celui des mosaïques du Panthéon.

Avez-vous lu l’article sur le Rouge et le Noir de Bourget dans les Débats ? Je viens de finir la Guerre et la Paix de Tolstoï (3 volumes). C’est une des choses les plus étonnantes que j’aie lues. C’est autrement « surprenant » que les eaux-fortes sur la guerre de Lançon, si inexplicablement vénérées par ce bavard de Fourcaud.

Et je me suis mis à un roman américain : A gentleman of leisure.

  1. Plus exactement Bibliothèque Universelle.