Je crois que nous serons vendredi ou samedi à Hombourg (près Francfort). Nous quittons Hombourg le 10 août et, voilà le hic, j’ai peur d’avoir à passer encore, avant mon congé, une ou deux semaines au Babelsberg ou Potsdam, c’est-à-dire Berlin.
Avez-vous déjà quitté Paris ? (J’attends un petit mot de, ou de la part de Cros, pour répondre à M. Treu)[1].
Vous me dites : si je vais à Spa. Pourquoi irais-je à Spa ? J’irai directement à Paris. J’ai les Rimes de joie[2] parmi mes bouquins. Je m’étais longtemps proposé d’aller cette fois-ci à Londres. Mais « faulte de monnaie ! »
Nous y irons un jour ensemble plutôt.
Il est une heure, je ne suis encore ni lavé, ni habillé. J’irai à Constance dans une demi-heure. Au fond, je continue à mener la même vie vide. Il serait temps que je fisse autre chose. Je vous trouve heureux et complet, vous, d’être installé dans une existence. Je vais encore à l’état de colis. J’aurais pu et j’aurais dû faire en ces trois ans des économies qui me permissent de quitter cet ici, de