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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

de chaque pièce. Puis l’étude de l’homme lui-même d’âme à âme, de pensée à pensée, alors l’œuvre, le plan, les échafaudages, tout. — Rien que cette mince brochure de votre Voyage inédit[1] — ô bénédictin de la rue Monceau (81) !

Mais pourquoi n’ai-je pas l’exemplaire que vous avez bien voulu m’envoyer ? Je me perds en conjectures. M’arrivera-t-il ? demain ? après-demain ? — Où est-il ?

Car maintenant il me reste à l’étudier, à penser, à rêver dessus ; ce que je n’ai pu faire encore.

J’ai reçu vos deux lettres, pour M. votre cousin et M. Lippmann.

Je les ai reçues hier. Je les ai encore dans mon tiroir. À demain. Dois-je être intimidé devant votre cousin ? Je vous remercie bien de tout. Et votre article sur les dessins His de la Salle ? Pour les notes que vous me recommandez de prendre, je n’y manque aucun soir en rentrant chez moi. Je fais aussi une heure d’allemand. Je refais mon volume de vers[2]. Mais en juillet quand je reviendrai à Paris, — pour trois mois, — je l’aurai prêt à toutes les bontés d’un éditeur qui me tombera du ciel.

  1. Un voyage inédit d’Albert Dürer, par Charles Ephrussi. Paris, 1881, in-4 ill.
  2. Le Sanglot de la Terre.