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LETTRES 1881-1882

travail, des journaux à lire, des revues à dépouiller, des articles à faire, des lettres à écrire ou à parcourir. Comment me lirez-vous ?

Cependant, puisque vous avez voulu qu’il y eût un lien — de quelque nature qu’il soit — entre nous, vous êtes obligé de recevoir mes lettres. Et vous en recevrez.

D’ailleurs quand je vous l’ai demandé vous y avez consenti, et j’espère que ce n’était pas par pure politesse.

Vu le Rhin dans le brouillard. Nous partons demain pour Berlin.

Jules Laforgue, près de S. M… Prinzessinen Palais, — Berlin.

Façon de vous avouer que j’espère tôt ou tard recevoir une lettre de vous.

Et votre Albert Dürer[1] avec ses « feuillets du carnet »[2], ses « cat. Posonyi »[3], a-t-il paru pour faire taire les exigences sceptiques de Monsieur votre frère — à qui je serre la main — ?

  1. L’important ouvrage Albert Dürer et ses dessins, à l’achèvement duquel Jules Laforgue avait travaillé.
  2. Dessins du carnet de route de Dürer dans son voyage aux Pays-Bas.
  3. Références au catalogue de la riche collection de dessins de Dürer formée par M. Posonyi et passée au Cabinet des estampes de Berlin.