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LETTRES 1881-1882
V
À CHARLES EPHRUSSI
[Paris, 28 novembre 1881.]
Lundi 11 h. du soir.
Cher Monsieur Ephrussi,
Monsieur votre frère vous a sans doute dit, en vous transmettant mes adieux, que j’étais venu aujourd’hui vers midi 1/2. J’ai trouvé votre petit billet. Mais, comptant partir ce soir à 9 h., il m’était matériellement impossible de me trouver 77 rue d’Amsterdam à 3 h., chez Manet.
Et voilà que je n’ai pu partir ce soir à cause de retards. Mais je pars demain matin à 7 h, et j’arriverai le soir à 10 h.[1]. J’arriverai donc le mardi indiqué et tout est sauvé.
Je pars donc demain matin. C’est fini. Il me
- ↑ À Coblentz, où se trouvait alors l’impératrice et sa cour comme d’ordinaire à cette époque de l’année, avant de regagner Berlin pour les premiers jours de décembre.