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Aux cierges, au vitrail,
D’un autel en corail,
Une jeune Madone
Tend d’un air ébaubi
Un beau cœur de rubis
Qui se meurt et rayonne !
Un gros cœur tout en sang,
Un bon cœur ruisselant,
Qui, du soir à l’aurore,
Et de l’aurore au soir,
Se meurt, de ne pouvoir
Saigner, ah ! saigner plus encore !
1881.