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raient. Il m’arrivait d’entendre sonner neuf heures, avec un drôle d’écho qui doublait chaque coup et me faisait me tromper en les comptant. Le dernier train sifflait dans la campagne ; chaque robinet du lavabo laissait, à son tour, tomber une goutte claire ; j’écoutais la chanson formée se reproduire indéfiniment, et c’était enfin le consentement de tout mon être, la chute aux pays inférieurs où passent les ombres terribles ou bizarres qu’on se rappelle y avoir connues, en se réveillant, le matin.