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coudre pour me surveiller, mais deux heures ne sonnaient pas qu’elle ne fût endormie ; un léger ronflement m’en avertissait. Parmi le grand silence à peine troublé, j’écoutais résonner des pas dans les chambres, le bruit sourd de paroles prononcées et que, parfois, coupait un grand soupir ; mais, peu à peu, je laissais m’accabler l’engourdissement de la sieste, et s’y mêler au rêve commencé, le tic-tac de l’horloge et le fredonnement d’une guêpe entrée par l’entrebâillement lumineux des volets.