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méro ; je tâchais d’en deviner quelques-uns ; mais je savais où trouver la réponse et n’avais plus la patience de chercher. Je découvris à la fin du volume, écrit plusieurs fois et souligné de paraphes variés, le prénom d’Odélie qui était celui de ma cousine, suivi d’un nom de famille que je ne me rappelais pas avoir entendu prononcer ; je le montrai à ma tante, elle mit ses lunettes, se pencha sur la page et me dit doucement :

– Ce devait être à l’époque de son mariage.

Le soleil, qui baissait, éclairait le dessous des feuillages, et l’ombre des troncs s’allongeait indéfiniment sur le sol.