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retirait tôt pour travailler chez lui ; ma tante et ma mère demeuraient perdues dans leurs pensées ou, parfois, les échangeaient au sujet des événements de la journée. Le reflet des flambeaux animait leur visage ; un peuple inconnu d’insectes entourait la flamme et s’y brûlait les ailes, j’écoutais leur bourdonnement d’agonie sur la nappe… Le jardin noir se resserrait autour de nous.