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Jour à jour juillet s’achevait. On recommençait de compter les heures, les minutes, les secondes, et le travail général se ralentissait de plus en plus, jusqu’à ne consister pendant les classes, qu’en lectures et récits que les professeurs nous faisaient. Bien des externes avaient cessé de venir ; les autres apportaient des flacons de formes variées et pleins de boissons colorées dont ils prétendaient se rafraîchir. La chaleur de leurs mains et le soin qu’ils prenaient d’agiter sans cesse ces liquides, en faisait quelque chose de trouble et de mousseux ; j’en vins assez vite à préférer l’eau de la fontaine. La répartition des prix nous procurait l’objet de discussions quotidiennes. J’espérais quelque