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Depuis mon entrée au Collège j’avais suivi le Petit Catéchisme, et travaillé de mon mieux avec l’Aumônier qui était très bon, mais que nous ne voyions que deux fois la semaine. Il nous laissa tout à fait lorsque, l’époque de la Première Communion venue, il lui fallut s’occuper des retraitants. Ils étaient une dizaine, tous de notre étude, parmi lesquels Florent, Gernon, Mouque, Terrouet et quelques externes. Huit jours avant la date fixée pour la fête, ils cessèrent de vivre avec nous pour n’être plus que sous la garde de l’Aumônier. On les enviait beaucoup ; ils mangeaient à part à midi et jouaient dans le jardin, où l’Aumônier ne craignait pas de leur renvoyer la balle ; le plus souvent, il les emmenait