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voulait se distraire ; M. Laurin examina les devoirs achevés qu’il se fit soumettre et autorisa Fortin à lire, bien que l’heure n’en fût pas venue. Le lendemain, Fortin recommença de se mal tenir et la lecture permise demeura sans effet. Les menaces de renvoi n’obtinrent pas davantage ; M. Laurin voulut feindre l’indifférence, mais l’Étude s’intéressait au conflit, et, Fortin provoquant le rire, le maître, à bout de patience, le chassa. Il sortit avec impertinence, muni d’un billet à l’adresse du Surveillant ; nous ne revîmes pas notre camarade de la journée ; le soir, nous le retrouvâmes dans son lit, où il avait dîné. Pendant quelque temps il se montra plus calme, mais tout le monde comptait sur lui.

M. Laurin n’était plus qu’à peu de jours de son examen de licence et paraissait fatigué. Son endurance exercée pendant l’année s’épuisait ; il restait prudent encore dans les hostilités avec Fortin, mais il était sans indulgence pour l’innocente agitation des petits.