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Car si par malheur je te touche,
Je le crains, tu périras.
Un méfait cruel
Offense le ciel…

C’étaient presque des bébés à collerette, et cheveux enrubannés, dont les sorties ne coïncidaient pas avec les nôtres.

Il y avait, au mur de notre classe, un planisphère et des tableaux représentant les races humaines et les diverses parties de la fleur ; un autre montrait la mort de Chramne, fils de Clotaire, dont je ne trouvais pas le récit dans mon histoire. Au cours des mois précédents, tout cela m’avait été une distraction suffisante pour que j’oubliasse de suivre la leçon, perdu en rêve sur la « Mer Australe » ou la « Cordillère des Andes » ; mais à présent que le soleil brillait, je regardais le balancement des branches, et, par-dessus la haie, tout au fond, le mur de clôture, après lequel je savais que s’étendaient les champs.

Bien que l’étude fût plus spacieuse et la