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III


On rentra ; la cour avait des feuilles, leur ombre à peine bleue tremblait sur le sol. Les grands ormeaux qui d’abord s’étaient fleuris jusqu’au faîte d’une mousse violette, puis ornés de mille sequins verts, laissaient neiger sans cesse leurs graines prises dans une écaille. Les garçons, chaque jour, après cinq heures, ramassaient ces graines à la pelle pour les emporter dans une brouette ; le bruit de leurs balais nous venait en étude avec le cri des moineaux. Il faisait déjà chaud ; on ne jouait plus au ballon que la veste enlevée et la figure vite rougie. Certains se groupaient au pied des arbres pour lire ou