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lence. Gernon se levait quelquefois, disait-on ; Charlot croyait l’avoir vu, debout au pied de son lit, une nuit, les yeux dilatés, tâtonnant dans la longue chemise… Peut-être aurais-je eu peur d’être réveillé par lui, mais il était loin de moi, de l’autre côté de l’alcôve… Mes yeux mi-clos suivaient le tremblement de la veilleuse, la flamme semblait animée, et s’agiter de plus en plus jusqu’à me paraître vivante et devenir un lutin joueur et dansant, au moment où le sommeil revenait fermer mes paupières.