Page:Ladvocat - Dictionnaire historique - 1822 - Tome 5.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

faitement bien traitée dans les fables de Phèdre et de La Fontaine. On a imprimé comme de Simonides un Dialogue de l’origine et naturel feminini generis qui se trouve dans le livre intitulé Formulaire fort récréatif de tous contrats, etc., Lyon, 1594, in-16.

SIMONIUS (Simon), médecin de Lucques dans le 16e siècle, de catholique se fit calviniste, puis socinien. Il se retira en Pologne, où un certain Marcellus Squarcia Lupus le taxa d’athéisme dans un libelle de 23 pages, intitulé Simonis Simonii summa religio, Cracoviæ, 1588, in-4o. Simonius a fait quelques livres de médecine oubliés.

SIMONIUS (Pierre), éloquent et savant évêque d’Ypres, natif de Tiel, cet auteur de plusieurs bons ouvrages contre les calvinistes. Les principaux sont 1° De veritate ; 2° Apologia contra Calvinum pro veritate catholicâ ; 3° De hæreseos hæreticorumque naturâ ; 4° De Jesu-Christi in monte Thabor cum Moïse et Eliá colloquio ; 5° des Sermons et des Exhortations à son peuple réunies en un vol. in-fol., et imprimés à Anvers par les soins du jésuite Jean David, etc. Il mourut en 1605, à 66 ans.

SIMONNEAU (Charles), habile graveur, natif d’Orléans, fut élève de Noël Coypel et de Château, et s’abandonna ensuite à son génie. Il fut employé à graver les médailles de l’histoire métallique de Louis XIV, et le czar Pierre Alexiovitz l’occupa à divers sujets de batailles. Simonneau était de l’académie Royale de peinture et de sculpture, et mourut à Paris en 1728, âgé d’environ 86 ans. Louis Simonneau a gravé l’histoire de l’imprimerie et de la gravure en 1694 et l’histoire des autres arts et métiers, depuis 1694 jusqu’en 1710, 2 vol. in-fol., 168 planches.

SIMPLICEN (le Père Pierre-Lucas, augustin déchaussé, mort le 10 octobre 1759, à 76 ans, est auteur de la nouvelle édition de l’Histoire généalogique de la maison de France et des grands officiers de la couronne, 1726 à 1733, 9 vol. in-folio, à laquelle il avait travaillé avec le père Ange, et qu’il a achevée seul après la mort de son confrère. Il a aussi donné les éditions des États de la France, de 1737 et 1736.

SIMPLICIUS, natif de Tivoli, succéda au pape Hilaire le 25 février 468. Il gouverna avec beaucoup de sagesse et de prudence en des temps très difficiles, et fit tous ses efforts pour faire chasser Pierre Mongus du siège d’Alexandrie, et Pierre-le-Foulon de celui d’Antioche. Il sut démêler tous les artifices dont Acace de Constantinople se servit pour le surprendre, et mourut le 1er mars 483. Il nous reste de lui 18 Lettres, dont plusieurs sont très-importantes.

SIMPLICIUS, philosophe péripatéticien au 5e siècle, était Phrygien. Il nous reste de lui des Commentaires sur Épictète, Leyde, 1640, in-4o, avec des notes de Saumaise. Cet ouvrage est curieux et intéressant. Il est traduit dans l’Épictète de madame Dacier.

SIMPSON (Thomas), professeur de mathématiques en Angleterre, et des académies des Sciences de Londres et de Paris, a donné des Élémens de géométrie, traduits en français, 1755, in-8o.

SIMSON (Edouard), savant théologien anglais, publia en 1652 une Chronique universelle depuis le commencement du monde jusqu’à Jésus-Christ. Il y marque avec soin les années du monde, les olympiades et les années de la fondation de Rome. On y trouve dans un bon ordre tout ce qui concerne l’histoire sacrée et profane. Sa vie est à la tête avec la liste de ses ouvrages. Les éditions de Leyde, 1739, et d’Amsterdam, 1752, in-fol., sont les plus belles. Il ne faut pas le confondre avec Archibaut Simson, théologien écossais, qui a fait entre autres ouvrages un Traité des hiéroglyphes des animaux, dont il est parlé dans l’Écriture, Edimbourg, 1622, in-4, et un Commentaire anglais sur la seconde épître de saint Pierre, imprimé à Londres en 1632, in-4o.

SIMSON (Robert), professeur de mathématiques dans l’université de Glascou, mourut le 1er octobre 1768, à 81 ans. Le comte de Stanhope a fait la dépense d’une magnifique édition de ses œuvres postumes en latin, à Glascou, 1776, in-4o. Jacques Clowe, autre professeur de Glascou, en a été