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Wi mrvfé à Bom « , deauoda «  « râpe le prince Ziûm, et Alexandre Vl, qui se pouvait le refuser, lie rendit par un acte solennel, et dans une cérémonie publiaue. Ce prince partit de Home avec te roi pour aller h Napt$, et seconder Tentrepriae de François ; mais sur le chemin il se sentit frappé d’un mal inconnu qui Teraporta en ifort peu de jours, en 1496. Cette mort s : irprit tout le monde, et <k>nna lieu ii bien des conjectures pour en découvrir la cause, quoiqu’il ny eût rien de plus nature] que de penser que Tennui et l’inquiétude avaient avancé ses jours. 11 savait non-seulement le turc et Tarabe, mais aussi le grec et TitalienJ U avaitentrepris d*écrirenîistoîre de Mahomet son père, et il y travaillait lorsqu’il apprit la nouvelle de sa moj-t. 11 laissa un fils nommé Aniurath, qui se réfugia à Rhodes j mais, après la prise de la place, ce prince infortuné, qui s’était caché dans TespéraDce de se sauver sur un vaisseau du grand-maitre, fut découvert et mené à rempercur Soliman, qui le fît aussitôt étrangler, en Srésence de toute son armée, avec aes eux enfans mâles. Deux filles qu’il avait aussi furent conduites au sérail de Constantinople. ZOILE, rhéteur, natif d’Amphipolis, ville de Thrace, vivait du temps de Ptolémée Phfladelnhe, vers 270 avant J.-C., et se renaît fameux par sa démangeaison à critiquer les vers d’Homère —et les ouvrages de Platon elt d’isoorate. U se faisait appeler N&nieromastix, on Pïéauit Homère, H ré>cita les vers qfi’il a^ait faits contre cet excellent poète an roi Pt<dénfrée ; mais ce prince en fut indigné ; et, quand Zoâie lui demanda quelque chose nour se soulager dans ses besoins, il lui ré^ poncHt que « puisque iiomère, qui êiàit mort depuis mille ans, nourrissait plusieurs milliers de personnes, Zèllé, tfui ite vantait d’avoir pins d’esprit qu’Homère, devait bien avoir l’industrie de se nourrir lui*méme. » Les « na disent que Ptolémée le fit attacher A une oroi*, d’autres qu’il lut lapidé, et qu^quesuns qu’il fut brûlé à Smyxm » ^tmi q^u’il en soit ^ la mémoire de eet iniurieux crîtique fut en exéo’atioa paroo les savans et les personnes de goit ; et Ton. donna dans la suite le n^m^ de ZOK 3ir ZéAc aux critiques injurieux et méprisables. ZONAftE (Jxair), historien grec, Aorissdit vers l’an 11 90. Il exerça des emplois considérables à la cour des empereurs de Coa tt a a tinople, et se fit en^ •nite mmnt dans l’ordre de Saint-Baîle. Nous avons de lui des. Annales jusqu’à la mort d’Alexis Coranène, en I lia. La meittenre Mition de ces An* Bfllés est oeUe du Louvre, en 1686 et 1687, 2 vol. in*fol., qui font partie de la Bjzantioe. Il y a peu d’exactitude et de critique, et trop de crédulité dans ces Annales, et le président Cousin en a traduit en français ce qui regarde l’histoire romaine. On a encore de Zonare des Commentaires sur les Canons des apôtres et des Conciles, Paris, an Louvre, lêtS y in-fol., et quelques Traités. ZONCA ( VicToa), mathématicien italien dn 17" siècle, publia JS^ot^o Tea-tro di machine et ed^cii^ Venise, in-fol. f Padoue, 1(^7 ou 1621. ZOPyME, (ils de Mégabyze, et l’un des courtisans de Dartus, fils d’Hystaspe^ vers l’an âao avant J.-C., se rendit funeuxpar le stratagème dont il se servit ponr soumettre la ville de fiabylone, assiégée par Darius. S’étant eonpé le nez —et les oreilles, il se pré* senta en cet état anx Babyloniens, en leur disant qae c’était Darius qui l’avait si cmellement maltraité. Les Babyloniens, ne do «  « tantf>oint qu’il ne se vengeât, lui tonfièrent entièrement la dé^se de fiabylone, dont il ouvrit ensuite les portes— à Darius, après un jiégc de ao mois. Ce prince lui donnano récompense le tevefin de la province ^ Bab^oÉe, pour en jouir pendant 4a « te sa vie, et dit souvent qu il aimerait mieux avoir Z^pyre non mutilé que vingt Babylones.

ZOROASTRE, célèbre philosophe de l'antiquité, fut, dît-on, roî des Bactriens, et s'acquit une grande réputation parmi les Perses, auxquels il donna des lois sur la religion. Queloues Auteurs le font plut ancien qu'Abraham, et d’autres le reculent jusqu'à Darius, qui fut le successeur de Cambyse ; enfin, d’autres distinguent plusieurs Zoroastres. Quoi qu'il en soit de ces différentes opinions, on ne peut guère douter qu’il n'y ait eu dans la Perse, long-temps avant Platon, un