allongée, le coude gauche sur une pierre, la main tenant un livre entr’ouvert. Il est chaussé de fins souliers à lacets noués de grandes boucles, vêtu d’un pantalon clair et d’une longue redingote noire à col de velours largement ouvert sur une cravate blanche qui engonce une chemise à col rabattu — L’expression du visage est la même que dans le portrait en buste dessiné par Devéria. La coiffure est identique. — Au fond, à gauche, un coin de rivière, puis les deux clochers pointus d’une église, et, à l’horizon, une montagne. — Jolie œuvre, de composition habile [1].
J’ai cru devoir présenter dans l’ordre chronologique cette liste des productions de Millevoye. Un simple coup d’œil jeté sur les pages qui suivent édifiera le lecteur sur l’activité déployée par le poète durant les quinze ou seize années de sa « vie littéraire ».
Pour chaque année, les subdivisions seront les suivantes :
A. Articles en prose ou pièces de vers publiés dans les journaux, revues, almanachs, recueils divers.
B. Œuvres en prose (plaquettes ou volumes en tirages à part).
C. Œuvres en vers (plaquettes ou volumes en tirages à part).
D. Mélodies composées sur des paroles de Millevoye.
E. Ouvrages de différents auteurs, en prose ou en vers, dont Millevoye a été l’éditeur.
Ces cadres seront naturellement, suivant les années, plus ou moins remplis. Quelques-uns pourront, parfois, demeurer entièrement vides ; auquel cas que je les ferai disparaître.
- ↑ M. H. Macqueron (op. cit.) fait mention de six autres pièces, sans date, et dont il ne donne que les dimensions, savoir : 1° 4 gravures au burin, dont une par madame Girard, publiée par Furne, une autre « dans un cadre à six pans avec attributs » et une « non terminée » conservée à la bibliothèque d’Abbeville ; 2° une gravure sur bois ; 3° une lithographie.
