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O nature, ai-je dit, ne me sens-tu frémir ?
Mon cœur qui s’ouvre à toi n’est plus qu’un offertoire,
Et l’enfant que j’ai là, dans mes bras pour dormir,
C’est son oblation que j’adresse à ta gloire.

C’est tout l’espoir humain qui gît à mon côté,
Et dans cet angle obscur du temple où tu m’exiles,
Je me confesse à toi de notre pureté,
Notre amour est pareil à tous tes évangiles…