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que ne l’étaient à cette époque les demoiselles de qualité.

Un matin de printemps, en l’année 1571, la mère et la fille s’entretenaient ensemble dans une vaste chambre, sombre et froide, où elles couchaient l’une près de l’autre, la mère dans un lit immense, entouré de courtines ou tentures de laine, toujours fermées, pour empêcher les courants d’air, la fille dans un petit lit bas et sans rideaux,