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plomb et des statues, pour les jardins. Le cocher de madame de Sévigné avait besoin de toute sa prudence pour éviter des chocs et des accidents, que les charretiers ne songeaient pas à lui épargner, et ses plaintes, ses colères, ne servaient qu’à rendre sa position plus mauvaise et plus difficile vis-à-vis de ces gens brutaux et méchants, qui n’écoutaient ni menaces, ni prières. Le jeune marquis essaya de leur adresser la parole, mais il ne recueillit, de leur part, que des railleries, des injures et des éclats de rire. Charles de Sévigné, qui était tout fier de se voir habillé