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BIBLIOGRAPHIE

XXI
ÉLOGES DE MOLIÈRE.

1129. Oraison funèbre de Molière, avec ses Épitaphes en vers.

Cette pièce curieuse, qu’on a tout lieu d’attribuer à de Visé, fut imprimée dans le Mercure galant (1672-1674, tome IV, p. 302 et suiv.), peu de mois après la mort de Molière.

1130. Éloge de Molière, discours qui a remporté le prix de l’Académie française en 1769, par de Chamfort. Paris, veuve Regnard, 1769, in-8 de 35 pp.

Cet Éloge a été réimprimé bien souvent, en tête des éditions de Molière. On le trouve aussi dans toutes les éditions des Œuvres de Chamfort.

1131. Éloge de J.-B. Poquelin de Molière, discours qui n’a point concouru pour le prix de l’Académie française en 1769. Paris, veuve Regnard, 1769, in-8 de 34 pp.

1132. Éloge de Molière, par M. D*** (Delacroix). Paris, Prault, 1769, in-8 de 63 pp.

« M. Quérard, dans sa France littéraire, attribue cet Éloge à Daillant de la Touche. C’est une confusion. Une notice que nous a laissée M. Beffara, et qu’il avait extraite du registre des privilèges de la Chambre syndicale des libraires, nous apprend que cet Éloge est d’un M. Delacroix, qui, en 1769, sollicita et obtint une permission tacite pour sa publication. Daillant de la Touche, dont nous possédons un Éloge de Molière, ne le publia qu’en 1771. » (Note de M. Taschereau.)

1133. Éloge de Molière (par Jean-Sylvain Bailly). Sans nom de lieu (Paris), 1770, in-8 de 32 pp.

Réimpr. dans le recueil suivant : Éloges de Charles V, de Molière, de Corneille, de l’abbé de la Caille et de Leibnitz, avec des notes (par Sylvain Bailly), Berlin, et Paris, Delalain, 1770, in-8, et depuis dans les Discours et Mémoires, par l’auteur de l’Histoire de l’Astronomie (Paris, Debure l’aîné, 1790, 2 vol. in-8, tome I, p. 93-138).