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il désirait les perdre à notre contact. Il nous offrait son amour et sa force. Mais on repoussait cette alliance. Il se heurtait à l’exécration universelle.

Ah ! devant ces images fatales, en présence d’une iniquité si abominable, un sentiment de pitié m’exalta. Il me parut que la voix de Silbermann, simple et poignante, s’élevait parmi les voix infinies des martyrs.

Il dit :

— Demain je serai insulté, frappé… Est-ce juste ?

Et il mettait en avant ses deux paumes désarmées, ainsi qu’est représentée la personne du Christ au milieu de ses ennemis.