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à la brigue et soumise aux influences politiques. Pour d’autres raisons, réussite incertaine, absence de discipline, elle repoussait les professions libérales ou celles qui dépendent d’une vocation souvent trompeuse.

— C’est se jeter à l’aventure, déclarait-elle. De nos jours, la sagesse est d’entrer dans une grande administration privée dont on connaît le chef. On suit la filière, c’est vrai, mais sans risque ; et si l’on est intelligent et consciencieux comme c’est ton cas, on avance rapidement tandis que les autres marquent le pas.

Aussi, alors qu’elle ne m’eût pas vu sans méfiance fréquenter la magnifique maison des Montclar, « ces oisifs », elle se montrait fort contente de mon intimité avec Philippe Robin, le fils du notaire. Elle n’avait pas tardé à entrer en relations avec les parents de mon ami ; et généralement, au retour des visites qu’elle leur faisait, elle m’apprenait que « ce qu’il y a de