' AD n Aovb.&TEV&, celui qui reclame ou qui .reconnolt 'loelquo cbofe lui appartenir de, droit. AnvooÉs, proteéteurs, avoués. avocats# &c. •owousoN d'Eglife, fignifie le patronage d'une Eglife. Il vient du latin t~df!oc4tio, parcequ'anciennement ces AYoc: ars ou A voaés des Eglifcs étoient charg~s de d~fendrc les caufes des Eglifcs aux plaids du Comte dans le dillria duquel elles fe trouvoient fin~es. Les Evêqucsou Abbés · des Monalleres les chargcrent dans la Cuite de rendre la jullicc à leurs vaaàux &: de les conduire à la goure. En reconnoiffance , ils leur attribuerenr certains droits fur leurs propres domaiOes ou fut les fonds qui relevoient d'eux. Dans une donation citée par\~aucler , l' Avou6 d'un Monallere pouvoir avoir trente cpevaux, lorfqu'il venoit y tenir plaids; l' Abb~ éroit tenu de le traiter avec politdfe &: décence, &: de lui laiffer le tiers de ce que les vatfaux lui payoient duranc les plaids. Ces Avoués ' furent d'abord cboifis 'entre les plus puitfans Seigneurs du cantQn; en fuite on donna cet office en fief; enfin il devint héréditaire : ce qui ne put avoir lieu en No!mandie , par• ceque toute jullice s'y exerçoit au nom des Ducs &: par leurs propres Officiers. Tout bienfaiteur d'une Eglifc retient donc en Normandie le nom d'A voué , mais fans ·avoir le droit de jurifdiél:ioo que les Avoués avoienr exerc~ e fous la domination Françoile. Y. M. Ho~Urtl fur ks 4ncitnnts Loix des Fr11nçois. T. r, p. JO. ~DZE.MPLÉ , bagage. ou le mulec qui porte le bagage. ~ENTi, gravé, inculqué da,ns l'efprit. ~EScH!Rl, qui e.ll fuivi de peu de monde. ·Au us, atles d'oifcaux. Puifqu'il n'a aeOes pour mouter là fus. .Roi4M, J. 1 Jff• .t.w.uua, remplir un ronocaajaf«~U'III bo'Jca .A~ .1. , affaire, ntg•l!u.ra.
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