Page:Laclos - Les liaisons dangereuses, 1782, T01.djvu/77

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
dangereuses. 75

je dois aussi ce que vous me dites d’obligeant à l’occasion du retard du mariage de Mlle votre fille. Je vous en remercie bien sincèrement : mais, quelque plaisir que je me promette à passer ces momens avec vous, je le sacrifierois de bien bon cœur au désir de savoir Mlle de Volanges plustôt heureuse, si pourtant elle peut jamais l’être plus qu’auprès d’une mere aussi digne de toute sa tendresse & de son respect. Je partage avec elle ces deux sentiments qui m’attachent à vous, & je vous prie d’en recevoir l’assurance avec bonté.

J’ai l’honneur d’être, etc.

De . . . ce 13 Août 17**.