seroit que pour avoir une raison de plus de me rapprocher de votre avis ou de vous ramener au mien.
Sur ce que vous me proposez, de travailler à abréger le séjour que M. de Valmont compte faire ici, il me paraît bien difficile d’oser demander à sa tante de ne pas avoir son neveu chez elle, d’autant qu’elle l’aime beaucoup. Je vous promets pourtant, mais seulement par déférence & non pas par besoin, de saisir l’occasion de faire cette demande, soit à elle, soit à lui-même. Quant à moi, M. de Tourvel est instruit de mon projet de rester ici jusqu’à son retour, & il s’étonneroit, avec raison, de la légèreté qui m’en feroit changer.
Voilà, madame, de bien longs éclaircissements ; mais j’ai cru devoir à la vérité, un témoignage avantageux à M. de Valmont, & dont il me paroît avoir grand besoin auprès de vous. Je n’en suis pas moins sensible à l’amitié qui a dicté vos conseils. C’est à elle que