noux. Ta pauvre Cécile alors a perdu la tête ; j’étois, comme a dit Maman, toute effarouchée. Je me suis levée en jetant un cri perçant ;… tiens, comme ce jour du tonnerre. Maman est partie d’un ·éclat de rire, en me disant : « Eh bien ! qu’avez-vous ? Asseyez-vous, & donnez votre pied à Monsieur ». En effet, ma chere amie, le Monsieur était un Cordonnier. Je ne peux te rendre combien j’ai été honteuse : par bonheur il n’y avoit que Maman. Je crois que, quand je serais mariée, je ne me servirai plus· de ce Cordonnier-là.
Conviens que nous voilà· bien savantes ! Adieu. Il est près de six heures, & ma Femme-de-chambre dlt qu’il·faut que je m’habille. Adieu, ma chere Sophie ; je t’aime comme si j’étois encore au Couvent.
P. S. Je ne sais par qui envoyer ma Lettre : ainsi j’attendrai que Joséphine vienne.