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En réalité, le satanisme a gagné. Satan s’est fait ingénu. Le mal se connaissant était moins affreux et plus près de la guérison que le mal s’ignorant. G. Sand inférieure à de Sade.

Ma symphathie pour le livre.
Livre de moraliste aussi haut que les plus élevés, aussi profond que les plus profonds.
Ma mauvaise réputation.
Ma visite à Billaut.
Tous les livres sont immoraux.

— À propos d’une phrase de Valmont (à retrouver) :

Le temps des Byron venait.

Car Byron était préparé, comme Michel-Ange.

Le grand homme n’est jamais aérolithe.

Chateaubriand devait bientôt crier à un monde qui n’avait pas le droit de s’étonner :

    Il ne faut pas croire que le diable ne tente que les hommes de génie. Il méprise sans doute les imbéciles, mais il ne dédaigne pas leur concours. Bien au contraire, il prend ses grands espoirs sur ceux-là.

    Voyez Georges Sand. Elle est surtout, et plus que toute autre chose, une grosse bête ; mais elle est possédée, c’est le diable qui l’a persuadée de se fier à son bon cœur et à son bon sens afin qu’elle persuadât toutes les autres grosses bêtes de se fier à leur bon cœur et à leur bon sens.

    Je ne puis penser à cette stupide créature sans frémissement d’horreur. Si je la rencontrais, je ne pourrais m’empêcher de lui jeter un bénitier à la tête.

    (Ch. B., Mon cœur mis à nu, XXIII, Crépet, p. 101-2.