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Prise de Jérusalem par les croisés]]

Prise de Jérusalem par les croisés


ville sainte un mois avant l’archevêque d’York, et qu’il eut le temps de gagner au parti du roi un grand nombre de prêtres et de cardinaux. Enfin Anselme fit son entrée dans la ville apostolique ; dès le lendemain Pascal convoqua en concile les évêques, les cardinaux et les prêtres de toute l’Italie, afin d’entendre les accusations du métropolitain de Cantorbéry contre Henri, et pour juger les réclamations que ce prince adressait au pape par l’organe de son député.

Guillaume de Varevast présenta la cause de son maître avec une grande habileté et déploya une rare éloquence qui excita les applaudissement de toute rassemblée : Anselme et le pape demeuraient seuls impassibles, sans rien laisser pénétrer de leurs sentiments. Guillaume, interprétant le silence du pontife, ainsi que les applaudissements des autres ecclésiastiques, comme des marques certaines d’une victoire sur Anselme, ajouta avec assurance : « Il faut que l’Italie entière apprenne que le souverain mon maître ne souffrira jamais qu’on lui ôte les investitures, quand il devrait, pour défendre ce droit, perdre son

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