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Que feriez-vous ?

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vous aimiez d’un amour vrai la plus noble, la plus pure, la plus généreuse des jeunes filles.

un aventurier, chercheur de fortune, vous avilissait dans l’estime du père de çette jeune femme.

ce rival tramait contre votre vie après avoir attenté à votre honneur.— S’il vous poursuivait jusque sur les champs de batailles des Flandres.—S’il vous trouvait, mourant, sur le bord d’une route, une jambe et un bras arrachés par un tboulis de tranchée.

non content de vous voir ainsi perclus, il vous lançait aux yeux le vitriol fatal. La vengeance ou le pardon ?

S’il allait plus loin et, après avoir tranié lui-même avec un espion allemand il vous compromettait en faisant croire à votre complicité

? Auriez-vous le courage d’oublier et de pardonner ?

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La Revanche d’une Race”

et-, roman est bien de nature à intéresser, à passionner même les Elle évolue autour des troubles scolaires ; il IL

L’INTRIGUE de

populations franco-canadiennes,

s’y mcle des situations créées par la grand» guerre. C’EST, en un mot lhistoire d’un petit Canadien-français, maître d’école persécuté dans l’Ontario. C’est l’histoire de son dévouement g la grande cause alliée. y a aussi une charmante intrigue d’amour qui met en présence le persécuteur et le persécuté. On voit les petits moyens du persécuteur et la magnanime patience du petit maître d’école qui, dans le dénouement sait tirer “LA REVAN-CHE D’UNE RACE”, de la plus noble et généreuse façon ;—LE PARDON, L’OUBLI.

Un roman écrit par un Canadien

Cette oeuvre, remarquable par la force de son intrigue, la vigueur de sa phrase, la noblesse surtout des caractères, plaira surtout parce que

LA REVANCHE D’UNE RACE

Est un roman canadien : les héros sont des Canadiens :—l’intrigue est canadienne. Les scènes se passent d’abord à Ottawa, puis à Québec, et en France, au front, à Paris.

C’est une de ces intrigues pleines de vie, de virilles aventures, la lutte du bien contre le mal, d’une âme noble contre un vil chercheur de fortune. C’est surtout la façon dont finit ce roman qui est un bel exemple de la grandeur, de la noblesse de la race canadienne-française. Brisé, au moral aussi bien qu’au physique, par ceux qui le poursuivaient de leur haine. JULES MARION, le héros du roman, guidé par le généreux abbé Marcotte, une autre figure sympathique du roman, oublie dans le pardon et efface tout souvenir des persécutions.

LISEZ CETTE OEUVRE CANADIENNE

DANS “LE ROMAN CANADIEN”