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NÉMOVILLE.

CHAPITRE XV.


UNE RÉUNION MONDAINE À NÉMOVILLE.


Le mariage de Paul et de Jeanne fut célébré avec autant de pompes que le permettaient les conditions de vie dans une ville sous-marine. La petite église fut pavoisée, il y eut banquet chez le gouverneur, et le soir on dansa, au son de l’orchestre. Marcelle, qui avait été invitée au mariage, et qui n’avait eu garde de refuser, se flattait de danser la première danse avec le gouverneur. Elle considérait que cet honneur lui était dû. Gaétane, qui depuis quelque temps, évitait de rencontrer Roger, n’avait pu, cependant, se dispenser d’assister au mariage de Jeanne et aux fêtes qui en furent les conséquences. Elle assistait donc au bal. Le docteur Desmarais, aux premiers sons de l’orchestre, alla s’incliner devant elle et la prier de lui accorder cette danse. La jeune fille s’excusa.

— « Je ne sais pas danser », dit-elle.