pendant — la Providence, je devrais dire — en a décidé autrement… et le Docteur Stone… »
— « Courcel, » dit Desroches, en posant sa main sur l’épaule du Docteur Stone. « Courcel, voilà mon fils Tanguay. »
— « Tanguay ! » s’écrièrent, simultanément Éliane, Yves Courcel et Andréa.
— « Éliane, » dit Tanguay, oui, je suis votre ex-compagnon d’enfance… je suis Tanguay Desroches. »
— « Tanguay ! Tanguay ! » ne cessait de répéter Éliane.
— « Combien j’étais loin de me douter, Éliane, alors que je donnais mes soins à Mme Lecour, dans la caverne, combien j’étais loin de me douter, dis-je que je soignais Mme Courcel, ma seconde mère ! »
— « Quel enchaînement de circonstance ! » s’exclama Courcel. « Tanguay, » ajouta-t-il, en tendant sa main au médecin, « j’aurais, sans crainte, donné ma fille au Docteur Stone ; au fils de mon ami, je la donne avec le plus grand bonheur. »
— « Merci, M. Courcel, » répondit Tanguay. « Et Éliane, qu’en dit-elle ? » demanda-t-il, en entourant de son bras la taille de sa fiancée.
— « J’ai toujours aimé mon compagnon d’enfance, » répondit Éliane, cachant son visage sur l’épaule de Tanguay.
— « Merci, chère bien-aimée ! » murmura Tanguay.
— « Nous avons bien des choses à discuter, et je propose que vous reveniez avec nous à la villa Andréa, » dit Courcel. « Ferme ton bureau, Desroches ; toi aussi, Tanguay et partons ! »
— « C’est une excellente idée », dit Tanguay en riant, « et je l’approuve de tout cœur… Je vais avertir Hannah, par téléphone, cependant, car elle serait capable de donner l’alarme, me croyant retourné à la caverne, » ajouta-t-il joyeusement.
— « Courcel, » demanda Desroches, « je dois partir pour la France la semaine prochaine ; ne m’accompagneras-tu pas ? »