ces… Éliane ! Éliane !… Oui, oui, nous partirons, nous partirons ! ! »
— « C’est bien, Lucia. Aussitôt que Samson entrera, je lui dirai que vous avez à lui parler… Envoyez Samson à Bowling Green… qu’il prenne la limousine… Il nous restera l’auto-fourgon ; c’est celui-là dont nous aurons besoin pour opérer le… sauvetage. »
— « Le cuisinier, Éliane ?… C’est un fier bandit, un colosse, lui aussi. »
— « Je vous l’ai dit, Lucia, donnez l’ordre à Samson d’aller quérir votre médecin ; le reste, je m’en charge… Maintenant, je vais vous laisser pour quelques instants, mais, n’ayez aucune crainte. Vos lumières resteront allumées et vous n’aurez qu’à m’appeler si vous avez besoin de moi. »
Éliane revint, triomphante, à la bibliothèque. Elle avait décidé Lucia à quitter la caverne ! La nouvelle fut bien accueillie par le Docteur Stone.
« Nous nous fions à toi, Paul, » dit Éliane au petit marmiton, « pour nous ouvrir les portes… Quant au cuisinier et à René, tâche de trouver un moyen de les enfermer dans la cuisine ou ailleurs. Je laisserai un mot à l’adresse de Samson, l’avertissant de l’emprisonnement de ces deux drôles et… O ciel ! Dire que nous allons, ce soir même, quitter cet enfer ! ! »
« Nous irons droit chez moi, » dit le Docteur Stone. « J’avertirai ma ménagère Hannah et tout sera prêt pour recevoir notre malade, à notre arrivée… Vous m’avez dit, n’est-ce pas, Mlle Éliane, que le téléphone était dans l’étude de Castello ? » — « Oui, c’est là qu’est le téléphone, Docteur Stone. » Puis, s’adressant à Paul. « Sais-tu conduire une automobile ? »
— « Oh ! oui, Mlle Lecour, » répondit Paul.
— « Alors, aussitôt après le départ de Samson, tu conduiras le fourgon à la porte de la caverne ; nous y transporterons Lucia sur un matelas. »
— « À vos ordres, mademoiselle, » répondit Paul.
— « Maintenant, Paul, va rejoindre le cuisinier et René