devint complète. Or, voilà qu’Ulric aperçut, à sa droite, des lumières : il y avait, non loin, une ferme, une grande ferme, dont la maison était généreusement éclairée. Or, cette ferme c’était l’Oasis.
— Cher petit passereau, se dit Ulric, je me demande si tu n’étais pas un ange ayant revêtu la forme d’un oiseau ; car tu m’as réellement conduit hors des dunes, en vue d’un refuge. Ô cher petit passereau, sois béni à jamais !
Il irait demander gîte et nourriture aux braves gens habitant cette ferme, qui avait l’air si prospère ; sûrement, ils ne refuseraient pas de le secourir !
— Je suis donc devenu un mendiant ! se disait-il. Chose certaine, c’est que je n’ai pas le choix : ou bien je mangerai et me réchaufferai à cette ferme, ou bien je mourrai de faim et de froid, cette nuit même. Allons ! Un coup de cœur ! Acheminons-nous vers cette maison, et d’un bon pas !
Et maintenant qu’il était tout près de la