— M. l’Abbé, reprit George, j’étais dans cette maison, tout à l’heure…
— Oui, je sais ; je vous ai vu.
— Dites-moi, M. l’Abbé, comment se fait-il que ce jeune homme soit mort avec un sourire sur les lèvres ? je ne comprends pas…
— Mon enfant, répondit le prêtre, ce jeune homme est mort bien préparé ; de plus, je venais de lui administrer le Saint Viatique, qu’on nomme aussi le Pain des forts.
— Ah ! dit George.
— Vous êtes George Forester, reprit le prêtre. Je vous connais, ou plutôt, je connais votre petite sœur Viola.
— Vous connaissez Viola, M. l’Abbé ! s’écria George. La chère petite !
— Oui, je connais bien votre petite sœur ; c’est moi qui la prépare à sa première communion.
— Ah ! oui, je sais. Viola m’a parlé de sa première communion ; elle m’a même