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31 décembre chez Magny avec Lacenaire, tandis que ce serait le 3 ou le 4 janvier.

À cette époque, ne portiez-vous pas des favoris rouges jusqu’à la bouche ?

R. Je n’avais que de petits favoris rouges comme de l’écarlate et pas de barbe.

M. le Président. — Les témoins ont signalé le complice de Lacenaire par les favoris rouges, bien que dans leur trouble ils n’aient pas pu vous reconnaître complètement.

Qu’avez-vous fait le 31 décembre ?

François. — Je suis allé à Issy avec un homme qui sortait de la troupe, et qui se nomme Dicoq ; j’allais demander des secours à mon père ; ne l’ayant pas trouvé, je me suis adressé à ma tante.

D. Quelle heure était-il quand vous avez été chez votre tante ?

R. C’était vers la brune.

D. N’y avait-il pas un mariage ?

R. Oui, monsieur.

D. C’était le lendemain du mariage, pendant qu’on faisait un repas aux Vendanges de Bourgogne ; il paraît que vous vouliez voler votre tante ?

R. C’est impossible, monsieur le président.

D. N’avez-vous pas dit à la servante de votre tante d’aller aux Vendanges de Bourgogne ?

R. Eh ! mon Dieu, non, monsieur le président.

D. Et ce jour-là vous n’avez pas été avec Lacenaire rue Montorgueil ?

R. Non, monsieur.