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LE POÈTE ET LA VIE




Au maître et à l’ami
à
Mon cher Auguste Barbier
Ce poème est dédié

A.L.



Thou, Nature, partial Nature, I arraign ;
Of thy caprice maternal I complain
The lion and the bull thy care have found,
One shakes the forests, and one spurns the ground.
Thy minions, kings defend, control, devour,
In all th’omnipotence of rule and power. ―
But, oh ! Thou bitter step-mother and hard,
To the poor, fenceless, naked child ― the Bard !
BURNS


Voulez-vous connaître le mécanisme de la pensée et ses effets, lisez les poètes. Voulez-vous connaître la morale, la politique, lisez les poètes. Ce qui vous plaît chez eux, approfondissez-le : c’est le vrai. Ils doivent être la grande étude du philosophe qui veut connaître l’homme.
J. JOUBERT

 
I

S’il est sous le soleil un être misérable,
Un être au front marqué d’une angoisse incurable,
Un douloureux esprit, un ardent désœuvré,
Un cœur d’amour avide et de bonheur sevré,