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Non ! de ses plus riches corbeilles
Mon radieux été me verse le trésor :
Dans les sureaux en fleur bourdonnent les abeilles,
Au ciel l’astre de juin roule son disque d’or.

Et pourtant ma vie est troublée !
D’un indicible ennui je me sens consumer.
Brises des eaux, senteurs des bois, voûte étoilée,
Guérissez-moi ! mon âme est malade d’aimer.