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IV
LE SIÈGE DE PARIS
La patrie allume ma voix.
ANDRÉ CHÉNIER.
I
Lève-toi du cercueil, ô République, ô France,
Pour les maudire lève-toi !
Ils ont, ces lourds rhéteurs, trompé ton espérance
Et platement trahi ta foi.
Succomber sans combattre, ô douleur ! ô ruines
De la patrie en deuil ! Et voir
Le vil drapeau des Huns flotter sur nos collines !
Inénarrable désespoir !
Discoureurs éternels, leur béate incurie
Et leur loquace inaction
Énervaient ta colère, endormaient ta furie,
O Paris, ô peuple, ô lion !
Capituler sans lutte est leur œuvre d’eunuques.
A la mort tu voulais courir,