Page:Lacaussade - Les Salaziennes, 1839.pdf/176

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
174

M’abreuvant de tristesse à la voix du zéphyre
Qui se plaint et gémit dans le cyprès des morts,
Je viens sur ce tombeau, de ma voix qui soupire,
Mêler l’accent plaintif à de sombres accords.
Et mon front sur mon sein moins tristement retombe.
Ô vous, qu’a délaissés la mourante colombe,
Venez sous ces cyprès consoler votre cœur ;
Car une voix nous dit dans la paix de la tombe :
Heureux ceux qui sont morts dans l’esprit du Seigneur !