progrès. Aussi pouvait-il dire à son curé dans sa dernière maladie : « Je n’ai pas à me reprocher d’avoir enlevé la terre à qui que ce soit, une terre trempée des sueurs du travail. J’ai perdu des sommes assez rondes, mais le bon Dieu a toujours servi à souper à ma famille et m’a permis d’en faire souper bien d’autres. »
Il est mort dans de grands sentiments de confiance en la miséricorde divine, à l’âge de 67 ans. Ses enfants paraissent vouloir suivre les exemples de vertu qu’il leur a laissés. C’est là la plus riche partie de l’héritage qu’il leur a donné ; l’autre partie, de $20,000 à $25,000, que ses héritiers ont reçu avec reconnaissance, était de bien moindre valeur au point de vue de l’éternité où ils vont tomber bientôt.
Maintenant, revenons à notre jeune élève qui ne voulait pas se mettre à genoux comme un mouton… qu’il n’était pas, du reste. Nous l’avons laissé à notre collège sans Dieu, où il apprenait l’anglais et le calcul, deux bien bonnes choses, bien utiles, quand elles vont de pair avec le bon Dieu, mais bien nuisibles pour une âme immortelle quand elle s’aventure à traverser avec cela seul le chemin de la vie.
Ce jeune homme fut cinq ans sans entendre une seule fois prononcer le nom de Notre-Seigneur ni celui de la sainte Vierge. Quand celui-ci était prononcé, ce n’était pas